Naissance de Fatima Zahra (pse)

Naissance de Fatima Zahra (pse)

Le Saint Prophète Mohammad (pslf) a dit :

"Fatima est une partie de mon corps, elle est la lumière de mes yeux et le fruit de mon cœur et de mon esprit... elle est un ange à existence humaine."

Cinq ans après le début de la prophétie, le Messager de l'Islam, vivait dans des conditions difficiles. L'Islâm était alors isolé et la petite minorité de musulmans subissait de violentes pressions et agressions.

L'athéisme, l'idolâtrie, l'ignorance, les guerres tribales, la souveraineté de la force et l'extrême misère des populations prévalaient dans les milieux de la Mecque. Le Prophète quant à lui, ne pensait qu’à l'avenir. Un avenir qui promettait d'être brillant derrière ces nuages noirs et ténébreux.

Ce fut l’année de sa naissance que le Prophète Mohammad (pslf) vécut un grand événement. Sur ordre de Dieu il eut le privilège d’effectuer l’Ascension Nocturne et put visiter le Royaume des Cieux.

Il est rapporté que le saint Prophète (pslf), la nuit de son ascension, fut conduit au Paradis. L'Archange Gabriel lui donna le fruit de l'arbre du bonheur, et lorsqu’il revenait sur terre, de ce fruit du paradis naquit l'embryon de Fatima Zahra (pse).

Il est rapporté que le Prophète aimait à embrasser Fatima.

Un jour, sa femme Aicha, lui reprochant son attitude à l'égard de sa fille, lui demanda : "Pourquoi embrasses-tu tellement ta fille ?»

Le Prophète (pslf) répondit :

"A chaque fois que, j’embrasse Fatima je sens l'odeur du Paradis éternel".

Dieu avait annoncé la nouvelle de cette grande naissance dans la sourate al Kawthar (l’abondance) :

« Oui, nous t'avons accordé l'abondance. Prie donc ton Seigneur et sacrifie! C’est celui qui te hait qui restera sans postérité! » (S.108).

Lorsque Oumou-l-Mouminin Khadija (pse) se maria avec le Prophète (pslf) toutes les femmes de la Mecque l’abandonnèrent et l’accusant d’être mariée à un jeune indigent et orphelin.

Cette situation perdura jusqu’à la naissance de Fatima (s) car au moment de l’accouchement Khadija envoya chercher les femmes de Qouraïch pour qu’elles l’aident en ces heures sensibles, pénibles et douloureuses. Mais elles dirent : ’’Tu ne nous as pas écoutées et tu as épousé cet orphelin, fils d’Abou Taleb, alors nous ne viendrons pas t’assister!’’.

Khadija qui avait une foi profonde fut considérablement attristée par ce message hideux mais la lumière de l’espoir demeurait au fond de son cœur. Elle savait que son Dieu ne la laisserait pas dans une telle situation. Elle resta donc seule, allongée au milieu de sa chambre jusqu’à ce que, soudain, quatre femmes apparurent près d’elle. Elle sursauta mais l’une des quatre l’interpella et lui dit:

« N’aie pas peur et ne sois pas triste. Ton Dieu Généreux nous a envoyées à ton secours ! Nous sommes tes sœurs. Moi, je suis Sarah. Elle s’est Assia la femme de Pharaon qui sera une de tes amies au Paradis. Voici Marie, la fille d’Imrân et la quatrième que tu vois là. C’est la sœur de Moise, elle s’appelle Koulthoum ! Nous sommes venues pour t’aider. »

Elles restèrent à ses côtés jusqu’au moment où Fatima ouvrit les yeux sur ce monde.

Oui, il en fut ainsi conformément à la sourate 41, verset 30 :

« Les anges descendent sur ceux qui disent : Notre Seigneur est Dieu et qui persévèrent dans la rectitude. Ne craignez pas, ne vous affligez pas. Accueillez avec joie la bonne nouvelle du Paradis qui vous a été promise. »

La joyeuse naissance de son enfant contenta le saint Prophète (pslf). Sa langue se délia pour louer Dieu, tandis que la langue des malveillants qui l’avaient surnommé Abtar (sans descendance) resta coupée pour toujours.

C'est ainsi que Fatimatou-z-Zahra (paix soit sur elle) devint la source brillante de la postérité du Prophète et des Saints Imams (pseux), et ce pour le meilleur et le plus grand bien des musulmans à travers les siècles.