Biographie de l'imam as-Sajjad (s)
Imam as-Sajjad (a) Ali b. Hussein b. Ali b. Abi Taleb (pseux), connu sous les noms de l’mam Sajjad, et l’mam Zayn al-Abidin, est le quatrième Imam des musulmans (38 H/659 - 95 H/713). La durée de son imamat fut 35 ans. Il a été présent lors de l'événement de Karbala, mais comme il était malade, il n'a pas participé dans sa bataille. Il faisait partie des captifs de Karbala, et fut amené, avec les autres captives, d'abord à Koufa ensuite à Cham (la Syrie actuelle).
Son discours auprès des autorités Omeyyades, suite à cet événement, est très célèbre, et contribua à la connaissance des musulmans de la famille du Prophète (pslf), et d’Ahlou-l-Bayt (les gens de la famille prophétique).
L’imam Sajjad, passa toute sa vie, après le retour de Karbala à Médine. Les célèbres évènements comme l'évènement de Harra, la révolte des Tawwabin, et la révolte de Mokhtar, ont eu lieu durant son imamat, mais il n'y existe pas de rapport documenté à propos de la position et le rôle de l’imam Sajjad dans ces événements.
Deux œuvres importantes sont attribuées à l’imam Sajjad (s): As-Sahifatou-s-Sajjadiyah, un recueil de ses prières (invocations), qui est également un reflet de la condition sociale de son époque et de ses efforts pour diriger l'Homme vers le Divin et purifier son âme. L'autre ouvrage est le Traité de droits, un petit livre comprenant un ensemble de droits et de devoirs qu'il définit pour les musulmans auprès de Dieu et de leurs semblables.
Il a terminé sa vie en martyre, comme son père et son grand-père (pseux). Il a été empoisonné sous l'ordre de Walid b. Abdou-l-Malik. Sa tombe est dans le cimetière d’al-Baqi à côté de la tombe de son oncle l'Imam Hassan (a), son fils l'imam Mohammad al-Baqir (a) et son petit-fils l'imam Ja'far al-Sadiq (a) .
Biographie:
Ali b. Hussein b. Ali b. Abi Taleb (pseux), connu sous le nom de l’imam as-Sajjad et l’imam Zayn al-Abidin, est le quatrième Imam des musulmans, fils du troisième imam infaillible, l'Imam Hussein (psl). La plupart des historiens sont d'accord sur la date de sa naissance qui était durant la 38ème. année de l'hégire. Ainsi il était présent pendant une partie de la vie de l'Imam Ali (a), ainsi qu'à l'époque de l'imamat de l'Imam al-Hassan (a) et celui de l'Imam al-Hussein (a). Précisons aussi que certains historiens considèrent son année de naissance, la 48ème. année de l'hégire.
Le nom et l'identité de sa mère sont objets de divergence. Différents noms sont attribués à sa mère comme: Chahrbanou, Chahi-Zanan, Jahanchah, etc. Selon Cheikh Moufid, elle s'appelle Chahi-Zanan, la fille de Yazdgird, roi de la Perse. D'après Cheikh Sadouq, elle est la fille de Yazdgird qui est morte à la naissance de l’imam as-Sajjad (s).
Les surnoms de l’imam as-Sajjad sont : Abou-l-Hassan, Abou-l-Hussein, Abou Mohammad, Abou Abdillah. Ses attribues sont : Zaynou-l-Abidin, Sayidou-s-Sajidin, Sajjad, Aliou-l-Akbar... Précisons aussi qu'il était connu durant sa vie, sur les noms d’Aliou-l-Khayr, Aliou-l-Asghar et Aliou-l-Abid.
La date exacte du martyre de l’imam as-Sajjad (a) n'est pas connue ; certains la considèrent l’année 94 H.L. et certains l’année 95 H.L. Il y a aussi des désaccords sur la date de mort de l’imam as-Sajjad, y compris 12 Mouharram et 25 Mouharram. D'autres rapports sont dans les sources, y compris 18, 19 et 22 Mouharram.
Il a terminé sa vie en martyre, comme son père et son grand-père. Il a été empoisonné sous l'ordre de Walid fils d’Abdou-l-Malik (ml). Sa tombe est dans le cimetière d’al-Baqi à côté de la tombe de son oncle l'Imam Hassan (a), son fils l'Imam Mohammad al-Baqir (a) et son petit-fils l'Imam Ja'far as-Sadiq (a) .
Ses femmes et ses enfants:
Les sources historiques disent qu'il eut 16 enfants, dont onze garçons et quatre filles. D'après Cheikh Moufid, ses femmes et ses enfants sont ceux-ci :
1-Imam Muhammad Baqir (a): Sa mère fut Oum Abdillah, fille de l'Imam Hassan (a). 2-Abdollah. 3-Hassan. 4-Hussein Akbar: La mère de ces trois derniers fut une servante. 5-Zayd b. Ali. 6-Omar: La mère de ces deux derniers fut une servante. 7-Hussein Asghar. 8-Abdou-r-Rahman. 9-Soulayman: La mère de ces trois derniers fut une servante. 10-Khadija. 11-Ali: La mère de ces deux derniers aussi fut une servante. 12-Mohammad Asghar: Sa mère fut une servante aussi….
Son Imamat:
L'imamat de l’imam as-Sajjad commence après le martyre de l'Imam Hussein (s) en l'an 61 H, à Karbala, et continue jusqu'à son martyre en l'an 94 H ou 95 H.
D'après les preuves indiquées dans nos sources islamiques, l’imam as-Sajjad est désigné comme successeur de son père Hussein b. Ali (pseux), suite à une désignation Divine. Il existe aussi un corpus de hadith, rapporté du Prophète (pslf) à propos des noms et des lignées des Imams duodécimains, qui attestent son imamat. Cheikh Moufid, considère sa prééminence pratique et théorique, sur les autres, après son père, comme une des preuves de son imamat.
Les gouverneurs de son époque firent :
Yazid b. Mouawiyah (61 H - 64 H). Abdoullah b. Zoubayr, le gouverneur indépendant de le Mecque (61 H - 73 H). Mouawiyah b. Yazid (quelques mois pendant la 64e année d’Hégire). Marwan b. Hakam (pendant neuf mois de l'an 65 H). Abdou-l-Malik b. Marwan (65 H - 86 H). Walid b. Abdou-l-Malik (86 H - 96 H).
L'évènement de Karbala:
L’imam as-Sajjad (s) fut souffrant lors de l'événement de Karbala, où l’imam Hussein (s) et ses compagnons ont été massacrés par les troupes Omeyyades. Il est rapporté qu'ils voulaient le tuer aussi, mais certains ont dit qu'il était gravement malade et cela lui suffisait. Ils l'ont emprisonné alors avec les femmes et les enfants, et ils l’ont amené à Koufa.
Son arrivée à Koufa:
Suite à l'événement de Karbala, les survivants de la famille de l'Imam Hussein (s) ont été captivés et amenés à Koufa et à Cham. Sur le chemin entre Karbala et Koufa, les omeyyades ont attaché les mains et le cou de l’imam Sajjad (psl) avec une chaîne, et puisqu'il était malade et qu'il ne pouvait pas se tenir, ils l'ont attaché à un chameau.
Certains historiens ont écrit que l’imam as-Sajjad (a) aurait fait un discours à Koufa, mais cela paraît presque impossible considérant la condition de Koufa, la répression et la terreur que les agents du gouvernement appliquaient dans la société, et la peur que les habitants de Koufa avaient du gouvernement, ainsi que leur malhonnêteté à l'égard d'Ahlou-l-Bayt (pseux), etc. En plus, les phrases qui sont attribuées à l’imam as-Sajjad (s), ressemblent beaucoup à ses phrases dans son discours dans la mosquée omeyyade de Damas, il est donc possible que les événements soient confondus au cours du temps.
En tous les cas, Ibn Ziyad, emprisonna l’imam as-Sajjad (s) et les autres captifs de Karbala; il écrit ensuite des lettres à Yazid afin de lui demander son ordre à propos des captifs. Yazid lui répondit, et lui demanda d'envoyer les captifs et les têtes des martyrs de Karbala à Cham. Ibn Ziyad, y envoya ainsi l’imam as-Sajjad et les autres captifs de Karbala, accompagnés de Mouaffar b. Tha‘laba à Damas.
Son arrivée à Cham:
Après être arrivé à Cham, l'Imam as-Sajjad (s) fit un discours dans la mosquée de Cham (Damas). Lors de ce discours il introduit son père (l'Imam Hussein (a)),son grand-père (l'Imam Ali (a)) et son arrière-grand-père (le saint Prophète (pslf)), et n'hésita pas à dénoncer Yazid, son gouvernement et ses agents, ainsi que les propos que le gouvernement de Yazid avait diffusé contre son père et sa lignée. Il argua que son père n'était pas un kharijite et ne voulait absolument pas briser l'union de la communauté musulmane; qu'il se leva en réponse de la sollicitation des musulmans afin de préserver l'Islam des innovations qui le menaçaient.
Son retour à Médine:
Selon Cheikh Moufid, la famille de l'Imam Hussein(a) quitta Cham pour Médine le jour d'Arba‘in (la Quarantaine). L’imam as-Sajjad vécut 34 ans après l'événement de Karbala, et il essaya sans cesse de rappeler la mémoire des martyrs de Karbala. Chaque fois qu'il buvait de l'eau, se souvint de son père, et il pleurait sur les souffrances de l'Imam Hussein (a). Il est rapporté de l'Imam as-Sadiq (s): « L’imam Zayn al-Abidin pleura quarante ans pour son père, faisant tous les jours le jeune, et toutes les nuits la prière. Lorsqu'on lui apporta à manger, il disait : le fils du Prophète (pslf) fut tué alors qu'il avait faim! Le fils du Prophète (pslf) fut tué alors qu'il avait soif! Et il répétait sans cesse ces phrases, en laissant couler des larmes qui se mélangeaient avec son repas, et ce fut ainsi jusqu'à la fin de sa vie ».
Les événements importants durant son époque:
Suite à l'événement de Karbala et durant l'époque de l’imam as-Sajjad (s), quelques mouvements ont eu lieu dont l'événement de Harra, la révolte des Tawwabin et la révolte de Mokhtar Ath-Thaqafi.
L'événement de Harra :
Peu de temps après l'événement de Karbala, les musulmans de Médine organisèrent, en réaction contre les Omeyyades, le mouvement de Harra en 63 H. Les habitants de la ville firent allégeance avec Abdoullah b. Handhalah (fils de Handhalah, connu sous le nom de Ghassilou-l-Mala’ikah); ils ont piégèrent 1 000 personnes des omeyyades d'abord dans la maison de Marwan b. Hakam, puis ils les rejetèrent de la ville. L’imam as-Sajjad (p) se retira de ce mouvement dès le départ et n'y participa pas puisqu'il en connaissait la fin et les conséquences.
Durant les jours très tendus de ce mouvement, Marwan (un des ennemis d'Ahlou-l-Bayt) alla auprès d’Abdoullah b. Omar et lui demanda de protéger sa famille chez lui, mais Abdoullah refusa. Marwan chercha ainsi le secours auprès de l’imam as-Sajjad. L’imam (s) l'accepta généreusement et envoya les femmes et les enfants de Marwan, accompagnés de sa famille, à Yanbou’ (un endroit près de Médine). Lors de cet événement, l’imam Sajjad (s) accepta la charge de 400 familles durant le temps où la troupe de Mouslim b. Aqabah (le commandant de la troupe de Yazid dans l'événement de Harra) resta à Médine.
La révolte des Tawwabin:
La révolte des Tawwabin fut un autre événement important suite à l'événement de Karbala et durant l'époque de l’imam as-Sajjad (psl). Ce mouvement fut dirigé sous la direction de Soulayman b. Sourad Al-Khouza‘i, ainsi que plusieurs autres érudits chiites à Koufa. Les acteurs de ce mouvement cherchaient à rendre le gouvernement de la communauté islamique à Ahlou-l-Bayt (pseux) donc à l’imam as-Sajjad. Mais il y pas eu de relation politique entre l’imam as-Sajjad et les acteurs de ce mouvement.
La révolte de Mokhtar:
La révolte de Mokhtar fut le troisième mouvement important suite à l'événement de Karbala. Il existe des ambiguïtés à propos de la relation de l’imam as-Sajjad avec les acteurs de ce mouvement. Cette relation a des problèmes non seulement du point de vue de l'attitude politique, mais aussi du point de vue doctrinal (la suite de Mokhtar de Mohammad b. Hanafiyah). Il est rapporté qu’Al-Mokhtar, après avoir réussi à attirer les chiites de Koufa, chercha le soutien de l'Imam as-Sajjad (a), mais l’imam ne l'a pas répondu favorablement.
Les caractéristiques et les prééminences de l’imam as-Sajjad:
Ses prières et ses supplications:
Malik b. Anas dit à propos de l’imam (s): « Ali b. Hussein (pseux) faisait des milliers de prières dans 24 heures jusqu'à la fin de sa vie. Ce fut pour cette raison qu'on l'appela "Zaynou-l-Abidin" ».
Ibn Abd Rabba écrit: « Lorsque Ali b. Hussein (a) se préparait pour faire ses prières, une étrange vibration prenait tout son être. Un moment on lui demanda à ce propos, il répondit: Ô vous ! Si vous saviez devant qui je me dresse pour faire ma prière? ».
Malik b. Anas dit:
« Quand Ali b. Hussein (a) s'habillait pour faire le pèlerinage (Hajj), et récitait ‘’Labayka-llahoumma-labayk’’, il s'évanouissait et tombait du cheval ».
Ses soutiens aux pauvres:
Abou Hamza ath-Thoumali (ra) dit: « Ali b. Hussein (a) mettait, tous les soirs, un sac rempli de nourriture sur le dos, et allait discrètement dans les ténèbres pour les partager parmi les pauvres et disait : Les dons qui s'effectuent dans le noir de la nuit, éteignent la colère de Dieu ».
Mohammad b. Is'haq dit : « Certains habitants de Médine ne savaient pas qui assurait leur pain et leur nourriture; après le décès d’Ali b. Hussein (pseux), ils virent qu'ils ne recevaient plus de nourriture ». La nuit, il (a) mit des paniers de pain sur son épaule et se dirigea vers les maisons des pauvres et dit: « La charité faite secrètement assouvit la colère de Dieu ». Ces paniers avaient laissé des marques sur ses épaules et quand ils se lavaient le corps après qu'il (a) soit décédé, ils ont vu ces marques.
Ibn Sa'd écrit: Lorsqu'un nécessiteux venait auprès de lui, il se levait et il répondait à sa demande et disait: « Le don, avant d'arriver à la main du demandeur, arrive dans la main de Dieu ».
Un an, il voulait aller faire le pèlerinage. Sa sœur, Sakina bt. al-Hussein (a), prépara une provision pour son voyage d'un millier de dirhams. Quand il arriva à Harra, ils lui prirent cette provision et l’imam (a) la distribua parmi tous les pauvres.
L’imam as-Sajjad (a) avait un cousin pauvre. Ce dernier ne le pas reconnaissait. Chaque nuit, l’imam (a) lui donnait quelques dinars. Son cousin disait: « Ali b. Hussein (a) ne se soucie pas de ses proches, Dieu le punira ». L’imam (a) entendait cela et se défendait et ne montrait pas son visage à son cousin. Quand l’imam (a) est décédé et que le don nocturne de cet homme a été arrêté, il se rendit compte que le donateur était réellement Ali b. Hussein (a), alors il alla à la tombe de l’imam (a) et pleura.
Abou Naʿim a écrit: « L’imam as-Sajjad (a) distribua tous ses biens parmi les pauvres deux fois dans sa vie et a dit: « Dieu aime un serviteur fidèle et Repentant ». Par ailleurs, il a écrit: « Les gens le considéraient mesquin et quand il (a) est décédé, ils ont appris qu'il préparait les provisions d'une centaine de familles. Quand un mendiant venait à lui, il (a) disait: « béni soit celui qui porte ma disposition dans l'au-delà ».
Son attitude vis à vis des esclaves:
Les esclaves constituaient une catégorie très opprimée de la société à partir de l'époque du deuxième calife (Omar b. Khattab) et notamment durant le gouvernement Omeyyade. L’imam Sajjad (a), comme son grand-père Ali b. Abi Talîb (pseux), faisait beaucoup d'efforts pour les soutenir et les faire monter sur l'échelle sociale.
Dans Biharou-l-Anwar il a été écrit: « L’imam Sajjad (a) achetait les esclaves sans avoir besoin d'eux. Il les achetait pour les libérer. De nombreux hommes et femmes de Médine étaient des anciens esclaves que l’imam (p) avait libérés ».
Ses œuvres importantes:
Cheikh al-Moufid écrit: « de nombreux savants sunnites ont attribué de diverses sciences à l’imam as-Sajjad (a). Il reste également de nombreux conseils, supplications et prières, ainsi que des hadiths à propos du Coran, des thèmes comme « Le licite » et « L’illicite » (al-Halal wa-l-Haram ou bien le fiqh), la guerre, et des dates particulières (l'histoire), qui sont attribués à lui et qui sont connus pour les savants ». Il convient de mentionner que d'environ trois cents hadiths de l’imam as-Sajjad (psl) ont été rapportés dans les Quatre livres chiites (les livres les plus anciens du Hadith).
As-Sahifatou-s-Sajjadiyah:
As-Sahifatou-s-Sajjadiyah est un recueil de prières et de supplications attribuées à l’imam as-Sajjad (a). Il est également une forme de miroir reflétant l'image de la situation sociale de la ville de Médine à l'époque. Ce livre a été édité et traduit également en persan et en français.
Le traité de droits:
Le traité de droits est un autre recueil attribué à l’imam Sajjad (a). Dans ce recueil, 51 traités sont récapitulés. Certains de ces droits sont par exemple :
Le droit de Dieu, Le droit de l'âme (Nafs), Le droit de la langue, Le droit du don, Le droit de la prière (Salât), Le droit du servant (esclave), Le droit d’épouse, Le droit de la mère, Le droit du père, Le droit de l'enfant, Le droit du frère, Le droit du cohabitant, Le droit de celui qui apporte la joie, Le droit de celui qui apporte le mal, Le droit de partenaire de contrat…etc.
Supplication d'Abou Hamza ath-Thoumali:
L’imam as-Sajjad (psl) réciterait cette supplication à l'aube du mois de Ramadhan, qui est rapporté par Abou Hamza ath-Thoumali. Il contient des concepts suprêmes et des énoncés éloquents.
Ziyaratou-Aminillah:
Ziyaratou-Aminillah est une ziyarah (visite pieuse) que l’imam as-Sajjad (a) a récitée lors de la visite de la tombe de l’imam Ali (a).
Ses compagnons et ses disciples:
1/ Abou Hamza ath-Thoumali (ra) : Narrateur de hadith, et exégète imamite du deuxième siècle, l’un des compagnons de l’imam as-Sajjad (a), l'imam Baqir (a), l'imam Sadiq (a) et l'Imam Kadhim (a).
2/ Abou Khalid al-Kabouli (ra): Surnommé de Kankar, l’un des grand hommes chiites du première siècle de l’hégire, compagnon de l'imam as-Sajjad (a) et l'Imam Baqir (a).
3/ Aban b. Taghlib : Littéraire, lecteur du Coran, juriste, commentateur du Coran et narrateur chiite de hadith, compagnon de l’imam as-Sajjad (a), l'imam Mohammad Baqir (a) et l'imam Jaʿfar as-Sadiq (a).
4/ Jabir b. Abdillah al-Ansari (ra) (compagnon du Prophète (pslf)) : Un compagnon du saint Messager d’Allah (pslf), qui participa à beaucoup de ses saintes batailles. Jabir est le narrateur du Hadith de Lawh - qui inclut les noms des imams duodécimains par la bouche du Prophète (pslf). Jabir a été considéré comme l’un des compagnons de l'imam Ali (a) et d’autres imams jusqu’à l'imam Baqir (a).
5/ Soulaym b. Qays al-Hilali (ra): L’un des compagnons propres de quatre premiers imams des musulmans (pseux), aussi compagnon de l'Imam Baqir (a).
6/ Hassan b. Mohammad b. Hanafiyah (ra): L’un des narrateur de hadith du première siècle, fils de Mohammad b. Hanafiyah et petit-fils de l’imam Ali (a).
7/ Sa‘îd b. Moussayyib al-Makhzoumi (ra): L’un des Tabiʿin; il a été considéré comme l’un des sept juristes de Médine à l’époque de l’imam as-Sajjad (s).
8/ Yahya b. Oum Touwayl (ra).
9/ Sa‘îd b. Joubayr (ra): Un exégète du Coran et l’un des Tabiʿin, disciple de l’imam as-Sajjad (a).
10/ Mohammad b. Joubayr (ra).
Les témoignages des (opposants d’Ahlou-l-Bayt) savants sunnites à propos de l’imam as-Sajjad (psl):
Mohammad Mouslim b. Zouhari écrit: « Je n'ai vu aucun Hachémite (scientifiquement) plus élevé que lui, ni personne plus juriste que lui ».
Chafi‘i écrit: « Il fut le meilleur juriste des hommes de Médine ».
Jahiz écrit: « Je n'ai vu personne qui douterait dans sa vertu ou sa prééminence ».