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JURISPRUDENCE

Actes généraux du mois de Cha'aban

2019/04/09

Actes généraux du mois de Cha'aban

Le mois de Cha’aban est un noble mois et il est imputé au Messager du Dieu (pslf). Il (pslf) jeûnait pendant ce mois et le liait avec le mois de Ramadhan. Il (pslf) disait : «Cha'aban est mon mois. Le Paradis est obligatoire à celui qui jeûne durant un jour de mon mois».

Il est rapporté de [l’imam] as-Sadiq (p) qui dit : Quand com​mençait le mois de Cha’aban, [l’imam] as-Sajjad (pslf) rassemblait l’ensemble de ses compagnons et leur disait : « Ô mes compagnons ! Savez-vous ce qu’est ce mois ? C’est le mois de Cha’aban. Le Prophète (pslf) disait : « Cha'aban est mon mois. Alors, jeûnez durant ce mois, par amour pour votre Prophète, pour vous rapprocher de votre Seigneur ! » Je jure, par Celui dans la Main Duquel est mon âme, que j’ai entendu mon père al-Hussein dire qu’il (p) avait entendu le Prince des croyants (p) dire : «Celui qui jeûne durant le mois de Cha’aban par amour pour le Messager de Dieu (pslf), en vue de se rapprocher de Dieu, Dieu l’aime et le rapproche de Sa Noblesse le Jour du Jugement dernier, et le Paradis lui est obligatoire ».

 Cheikh Toussi (r) rapporte de Safwan al-Jammal qui dit que [l'imam] as-Sadiq (pslf) lui a dit : « Encourage ceux de ton entourage à jeûner pendant le mois de Cha’aban.» Je lui demandai : « Que je sois en rançon pour toi, y vois-tu quelque chose ? » Il (pslf) répondit : « Oui ! Quand le Mes​sager de Dieu (pslf) voyait la nouvelle lune de Cha’aban, il demandait au crieur de crier à Médine : « Ô habitants de Yathrib! Je suis l'envoyé du Messager de Dieu auprès de vous, qui dit : « Le mois de Cha’aban est mon mois, alors, Dieu fait miséricorde à celui qui me vient en aide à mon mois ! » » ». Puis il (pslf) ajouta : « Le prince des croyants disait : « Je n’ai jamais manqué de jeûner durant le mois de Cha’aban depuis le moment où j’ai entendu le crieur de Messager de Dieu (pslf) crier durant le mois de Cha’aban et je n’y faillirai jamais le restant de ma vie avec la Volonté de Dieu Très-Elevé». Puis il (psl) dit que le Messager de Dieu (pslf) disait : « Le jeûne durant deux mois consécutifs est un repentir auprès de Dieu ».

Il est rapporté d’Isma’il fils d’Abdou-l-Khaliq qui dit : J’étais chez [l’imam] as-Sadiq (psl) quand fut évoqué le jeûne durant le mois de Cha’aban. [L’Imam] as-Sadiq (p) dit : « Parmi les faveurs du jeûne durant Cha’aban, il y a cela et cela. Même celui qui a versé le sang interdit est pardonné !».

 

Les actes à faire durant ce mois sont de deux sortes :

Les uns généraux communs à tous les jours du mois et les autres spécifiques à certaines nuits ou certains jours du mois.

I/ Les actes généraux communs à tous les jours de Cha’aban :

 

1) Dire tous les jours 70 fois : ‘’ Astaghfiru-llâha wa as’aluhu at-tawbata.

{Je demande pardon à Dieu et Lui demande le Retour [à Lui]/(le repentir)!}

 

2) Demander pardon [à Dieu] tous les jours 70 fois, en disant : ‘’ Astaghfiru-llâha al-ladhî lâ ilâha illâ houwa, ar-rahmânu-r-rahîmu, al-hayyu-l-qayyûmu, wa atûbu ilayhi ‘’.

{Je demande pardon à Dieu, il n’y a de Dieu que Lui, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux, le Vivant, le Sustentateur et je me repens à Lui}

(Dans certains propos rapportés, les mots « le Vivant, le Sustenta​teur» viennent avant « le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux »). Quelle que soit la ver​sion rapportée, c'est un bon acte.

La demande de pardon, comme on peut le déduire des propos rapportés, est la meilleure invocation et le meilleur Dhikr/rappel [de Dieu] durant ce mois. Celui qui demande pardon à Dieu 70 fois chaque jour de ce mois est comme celui qui demande pardon à Dieu 70 000 fois durant les autres mois.

 

3) Faire l’aumône durant ce mois, même de la moitié d’une datte. Dieu (Très-Elevé) interdira son corps au Feu (celui qui la donne). Il est rapporté de l’Imam as-Sadiq (p) que quand il (p) fut interrogé sur le jeûne durant le mois de Rajab, il (p) répondit : « Où êtes-vous à propos du jeûne durant Cha’aban ? Ô fils du Messager de Dieu (pslf), quelle est la récompense de celui qui jeûne un jour de Cha’aban ? demanda le compagnon de l’imam (s), alors qu’il (psl) le répondit : Le Paradis, [je jure] par Dieu ! Et quel est le meilleur acte durant ce mois ? Rajoute le demandeur, l’imam répond: L’aumône et la demande de pardon. Celui qui fait une aumône durant Cha’aban, Dieu [Très-Elevé] l’a fait s’accroître comme quiconque d'entre vous élève son chamelon, jusqu'à l’accompagner le Jour du Jugement Dernier, le rendant aussi grand que Ouhoud ».

 

4) Dire 1000 fois durant Cha’aban : ‘’ Lâ ilâha illâ-llâhu, wa lâ na‘budu illâ iyyâhu, mukhlisîna lahu-d-dîna, wa law kariha-l-mushrikûna ‘’

{Il n’y a de Dieu que Dieu ! Nous n'adorons que Lui, en Lui vouant un culte sincère, même si les associationnistes l’ont en aversion !}

Ce noble acte a une rétribution grandiose. Les actes d’adoration de 1000 ans sont inscrits pour celui qui le fait.

 

5) Prier, tous les jeudis de Cha’aban, 2 raka’ah (unités de salat), en récitant pour chaque raka’ah, après la sourate al-Hamd, Le Culte Pur (Ikhlas) 100 fois et après avoir fini les salutations finales, prier sur Mohammed et sur sa famille 100 fois. Dieu (lui) satisfera tout besoin de l’ordre de (sa) religion et (son) monde-ci.

Il est également recommandé de jeûner durant ce jour. Dans un hadith, il est dit : Les cieux se parent chaque jeudi de Cha’aban. Les Anges disent alors : « Notre Dieu, pardonne à celui qui jeûne durant ce jour et réponds à son invocation ». Et dans un autre hadith Nabawi, il est dit : « A celui qui jeûne les lundis et les jeudis de Cha’aban, Dieu satisfait 20 des besoins de ce monde et 20 des besoins de l'Au-delà ».

 

6) Multiplier, durant ce mois, les prières sur Mohammed et sur sa famille.

 

7) Prier à midi tous les jours de Cha’aban et la nuit de la mi-Cha’aban de ces prières rapportées de [l’imam] as-Sajjad (p) :

Allâhumma, salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn shajaratian-nubuwwati wa mawdi‘i-r-risâlati wa mukhtalafi-l-malâ’ikati wama‘dini-l-‘ilmi wa ahli bayti-l-wahî.

Mon Dieu, prie sur Moham​med et sur la famille de Mo​-hammed, Arbre de la Prophé​tie, Lieu du dépôt du Mes​sage,Lieu de la fréquentation des Anges, Source du savoir, les Gensde la maison de la Révélation.

Allâhumma, salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn al-fulki

al-jâriyati fî-l-lujaji al-ghâmirati.

Mon Dieu, prie sur Moham​med et sur la famille de Mo​-hammed, Vaisseau voguant en pleine mer.

ya’manu man rakibahâ wa yaghraqu man tarakahâ al-mutaqaddimulahum mâriqunn wa-l-muta’akhkhiru ‘anhum zâhiqunn wa-l-lâzimulahum lâhiqunn.

Est en sécurité celui qui monte à bord et est noyé celui qui l'abandonne, celui qui les devance est un renégat, celui quireste derrière eux est un perdant et celui qui les suit arrive.

Allâhumma, salli ‘alâ Muham​madinn wa âli Muhammadinn al-kahfial-hasîni wa ghiyâthi-l-mudtarri al-mustakîna wa malja’i-l-hâribîna wa‘ismati-l-mu'tasimîna

Mon Dieu, prie sur Moham​med et sur la famille de Mo​hammed, la Caverne imprenable, le Secours du nécessi​teux indigent, le Refuge des fugitifs et la Protection de ceux qui recherchent protection.

Allâhumma, salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn salâtannkathîratann takûnu lahum ridann wa li-haqqi Muhammadinn wa âliMuham​madinn adâ’ann wa qadâ'ann bi-hawlinn minka wa quwwa- tinnyâ rabba-l-‘âlamîna.

Mon Dieu, prie sur Moham​med et sur la famille de Mohammed, d’une prière multiple, qui soit pour eux une satisfaction, et pour le droit de Mohammed et de la famille de Mohammed, un accomplissement et un acquittement, par une Force et une Puissance de Ta Part, ô Seigneur des mondes.

Allâhumma, salli ‘alâ Muham​madinn wa âli Muhammadinn at-tayyibîna al-abrâri al-akhyâri al-ladhîna awjabta huqûqahum wa faradtatâ'atahum wa wilâyatahum.

Mon Dieu, prie sur Moham​med et sur les membres purs, pieux, excellents de la famille de Mohammed, dont Tu as rendu obligatoires les droits, envers qui Tu as imposé obéissance et allégeance.

Allâhumma, salli ‘alâ Muham​madinn wa âli Muhammadinn wa-‘murqalbî bi-tâ‘atika wa lâ thukhzinî bi-ma‘siyatika,

Mon Dieu, prie sur Moham​med et sur la famille de Mo​-hammed et fais vivre mon coeur dans l’obéissance à Toi, ne m'avilis pas par la désobéissance à Toi,

wa-rzuqnî mu’âsâta man fat-tarta ‘alayhi min rizqika bimâ wassa‘ta‘alayya min fadlika wa nasharta ‘alayya min ‘adlika wa ahyaytanî tahtadhillika.

accorde-moi de partager avec celui à qui Tu as donné parcimonieusement de Tes Ressources, ce que Tu as étendu sur moi de Tes Bien​faits, ce que Tu as répandu sur moi de Ta Justice et le fait que Tu m’as fait vivre sous Ton Ombre.

Wa hadhâ shahru nabiyyika sayyidi rusulika sha'bânu al-ladhîhafaftahu minka bi-r-rahmati wa-r-ridwâni,

Voici le mois de Ton Prophète, le Maître de Tes Messagers, Cha’aban que Tu as entouré de Ta Miséricorde et de Ta Satisfaction,

al-ladhî kâna rasûlu-llâhi salla-llâhu ‘alayhi wa âlihi wa sallamayad’abu fî siyâmihi wa qiyâmihi fî layâlîhi wa ayyâmihi nujû‘ann laka fiikrâmihi wa i'zhâmihi ilâ mahalli himâmihi.

durant lequel le Messager de Dieu (que Dieu prie sur lui et sur sa famille et paix), avait l’habitude de jeûner, d’animer ses nuits et ses jours en actes d’adoration, [cherchant à] profiter, pour Toi, de son honneur et de sa grandeur, jusqu’au moment de sa mort.

Allâhumma, fa-a‘innâ ‘alâ-l-istinâni bi-sunnatihi fîhi wa nayli ash-shafâ‘ati ladayhi.

Notre Dieu, alors aide-nous à suivre sa tradition durant ce mois et à bénéficier de son intercession.

Allâhumma, wa-j‘alhu lîshafî-‘ann mushaffa'ann wa tarîqann ilaykamahya'ann wa-j‘alnî lahu muttabi'ann hattâ alqâka yawma-l-qiyâmati‘annî râdiyann wa ‘an dhunûbî ghâdiyann,

Mon Dieu, fais qu’il soit pour moi un intercesseur intercédant en ma faveur et un chemin frayé et large menant à Toi et fais que je le suive jusqu'à Te Rencontrer, le Jour du Jugement Dernier, et Toi Satisfait de moi, détournant Ton Regard devant mes péchés,

qad awjabta lî minka ar-rahmata wa-r-ridwâna wa anzalta-nî dâri-l-qarâri wa mahalla-l-akhyâri.

et que Tu rendes obligatoires pour moi la Miséricorde et la Satisfaction et que Tu me fasses descendre dans la Demeure de la Stabilité et au Lieu des Excellents.

 

8) L’entretien intime du mois de Cha’aban, du Prince des croyants l’imam Ali (p) (al-Mounajatou-ch-Cha’abaniyah) : Lire cet entretien intime que Ibn Khallawauh a rapporté en disant qu’il est l’entretien intime du Prince des croyants (s) et des Imams de sa descendance (pseux) qu’ils invoquaient durant le mois de Cha’aban :

 

Allâhumma, salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn.

Mon Dieu, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed,

 

wa-sma‘ du‘â’î idhâ da'awtuka wa-sma‘ nidâ’î idhâ nâdaytuka wa aqbil ‘alayya idhâ nâjaytuka.

écoute mon invocation quand je T’évoque, écoute mon appel quand je T’appelle, tourne-Toi favorablement vers moi quand je m’adresse à Toi confidentiellement.

 

Faqad harabtu ilayka wa waqaftu bayna yadayka mustakînann laka mutadarri‘ann ilayka râjiyann limâ ladayka thawâbî.

Déjà, je me suis enfui vers Toi et me tiens devant Toi, soumis à Toi, Te suppliant, souhaitant ma récompense d’auprès de Toi.

 

Wa ta‘lamu mâ fî nafsî wa takhburu hâjatî wa ta'rifu damîrî wa lâ yakhfâ ‘alayka amru munqalabî wa mathwâya.

Tu sais ce qu’il y a dans mon âme, Tu as connaissance de mon besoin, tu connais mon for intérieur et l’ordre de mon retournement [ma mort] et de ma demeure [dans l'Au-delà] ne T’est point caché,

 

wa mâ urîdu an ubdî’a bihi min mantiqî wa atafawwahu bihi min talibatî wa arjûhu li- ‘âqibatî.

ni les propos que je veux tenir, ni la demande que je veux formuler, ni la fin que j’espère pour moi.

 

Wa qad jarat maqâdîruka ‘alayya yâ sayyidî fimâ yakûnu minnî ilâ âkhiri ‘umrî min sarîratî wa ‘alâniyatî,

Déjà, Tu m’as assigné Tes mesures, ô mon Maître, dans ce qu’il en sera de moi jusqu’à la fin de mes jours, en ce qui concerne le fond de mon cœur et ce qui est visible de tous,

 

wa bi-yadika lâ bi-yadi ghayrika ziyâdatî wa naqsî wa naf‘î wa darrî.

et sont en Ton Pouvoir, et non en celui d’autre que Toi, l’ajout ou la réduction, ce qui me profite et ce qui me nuit.

 

Ilâhî, in haramtanî faman dhâ-l-ladhî yarzuqunî wa in khadhaltanî fa-man dhâ-l-ladhî yansurunî.

Mon Dieu, si Tu me prives, alors qui va me pourvoir ? Si Tu m’humilies, alors qui va me secourir ?

 

Ilâhî, a'ûdhu bika min ghadabika wa hulûli sakhatika

Mon Dieu, je cherche protection auprès de Toi contre Ta Colère et la manifestation de Ton Courroux.

 

Ilâhî, in kuntu ghayra musta’hilinn li-rahmatika fa-anta ahlunn an tajûda ‘alayya bi- fadli sa'atika.

Mon Dieu, si je ne mérite pas Ta Miséricorde, il est digne de Toi de me faire la faveur de Tes Largesses.

 

Ilâhî, ka-annî bi-nafsî wâqifatunn bayna yadayka wa qad adhallahâ husnu tawakkulî ‘alayka fa-qulta mâ anta ahluhu wa taghammadtanî bi-‘afwika.

Mon Dieu, [c’est] comme si mon âme se dressait devant Toi, sa bonne confiance en Toi la protégeant de Toi, et que Toi, Tu disais ce dont Tu es Digne et que Tu me couvrais de Ton Pardon.

 

Ilâhî, in ‘afawta faman awlâ minka bi-dhâlika,

Mon Dieu, si Tu me pardonnes, qui serait meilleur que Toi pour le faire ?

 

wa in kâna qad danâ ajalî wa lam yudninî minka ‘amalî faqad ja‘altu-l-iqrâra bi-dh-dhanbi ilayka wasîlatî.

Et si mon Terme s’est approché et que mes actes ne m’ont pas rapproché de Toi, j’ai déjà placé l’aveu de mes péchés comme mon crédit pour T’ [aborder],

 

Ilâhî, qad jurtu ‘alâ nafsî fî-n-nazhari lahâ fa-lahâ-l-waylu in lam taghfir lahâ.

Mon Dieu, j’ai été injuste envers mon âme dans la façon de la traiter, malheur à elle si Tu ne lui pardonnes pas !

 

Ilâhî, lam yazal birruka ‘alayya ayyâma hayâtî falâ taqta ‘birraka ‘annî fî mamâtî.

Mon Dieu, Ta Bonté à mon égard n’a pas cessé tout au long de ma vie, alors ne me la retire pas au moment de la mort.

 

Ilâhî, kayfa âyasu min husni nazharika lî ba‘da mamâtî wa anta lam tuwallinî illâ-l-jamîla fî hayâtî.

Mon Dieu, comment désespérer de Ton Regard Bienveillant sur moi après ma mort, alors que Tu ne m’as procuré que du Bienfait durant ma vie !

 

Ilâhî, tawalla min amrî mâ anta ahluhu wa ‘ud ‘alayya bi-fadlika ‘alâ mudhnibinn qad ghamarahu jahluhu.

Mon Dieu, charge-Toi de mon ordre comme tu en es Digne et reviens à moi par Ta Faveur [que Tu montres] envers le pécheur plongé dans son ignorance.

 

Ilâhî, qad satarta ‘alayya dhunûbann fi-d-dunyâ wa anâ ahwaju ilâ satrihâ ‘alayya minka fî-l-ukhrâ.

Mon Dieu, Tu as dissimulé mes péchés durant la vie sur terre et moi j’ai davantage besoin qu’ils soient dissimulés dans l’autre monde.

 

idh lam tuzhhirhâ li-ahadinn min ‘ibâdika-s-sâlihîna falâ tafdahnî yawma-l-qiyâmati ‘alâ ru’ûsi-l-ashhâdi.

Puisque Tu ne les as fait apparaître à aucun de Tes serviteurs vertueux, alors ne me déshonore pas le Jour du Jugement Dernier, devant tout le monde.

 

Ilâhî, jûduka basata amalî wa ‘afûka afdalu min ‘amalî.

Mon Dieu, Ta Largesse a développé mon espoir et Ton Pardon est meilleur que mes actes.

 

Ilâhî, fa-surranî bi-liqâ’ika yawma taqdî fihi bayna ‘ibâdika.

Mon Dieu, rends-moi heureux de Ta Rencontre, le Jour où

Tu rendras justice devant Tes serviteurs.

 

Ilâhî, i‘tidhârî ilayka i‘tidhâru man lam yastaghni ‘an qubûli ‘udhrihi fa-qbal ‘udhrî yâ akrama mani-a‘tadhara ilayhi-l-musî’ûna.

Mon Dieu, les excuses que je Te présente sont celles de quelqu'un qui ne peut pas se passer de l’acceptation de ses excuses, aussi, accepte mes excuses, ô le plus Généreux de ceux à qui les mauvaises gens présentent leurs excuses.

 

Ilâhî, là tarudda hâjatî wa lâ tukhayyib tama‘î wa lâ taqta’ minka rajâ’î wa amalî.

Mon Dieu, ne repousse pas ma demande et ne déçois pas mes aspirations, ne me fais pas perdre l’espoir et l’espérance que j’ai en toi.

 

Ilâhî, law aradta hawânî lam tahdinî wa law aradta fadîhatî lam tu‘âfinî.

Mon Dieu, si Tu voulais m’humilier, Tu ne m’aurais pas dirigé, si Tu voulais me mettre à découvert, Tu ne m’aurais pas préservé.

 

Ilâhî, mâ adhunnuka taruddanî fî hâjatinn qad afnaytu ‘umrî fi talabihâ minka.

Mon Dieu, je ne pense pas que Tu me refuseras de satisfaire un besoin que j’ai passé ma vie à Te demander.

 

Ilâhî, falaka-l-hamdu abadann dâ’imann sarmadann yazîdu wa lâ yâbîdu kamâ tuhibbu wa tardâ.

Mon Dieu, à Toi la Louange pour toujours, à jamais, éternelle, [une Louange] qui augmente et ne disparaît pas, comme tu aimes et agrées. 

 

Ilâhî, in akhadhtanî bi-jurmî akhadhtuka bi-‘afwika wa in akhdhtanî bi-dhunûbî akhadh tuka bi-maghfiratika wa in adkhaltanî-n-nâra a'lamtu ah-lahâ innî uhibbuka.

Mon Dieu, si Tu prends en considération mon crime, alors je ferai appel à Ton Pardon, si Tu fais cas de mes péchés, alors j’en appellerai à Ton Absolution, et si Tu me fais entrer en Enfer, je ferai connaître à ses habitants mon amour pour Toi.

 

Ilâhî, in kâna saghura fi janbi tâ'atika ‘amalî faqad kabura fi janbi rajâ’ika amalî.

Mon Dieu, si mes actes sont infimes face à l’obéissance qui T’est due, mon espoir, par contre, s’agrandit au regard de mon espérance en Toi.

 

Ilâhî, kayfa anqalibu min ‘indika bi-l-khaybati mahrûmann wa qad kâna husnu zhannî bi-jûdika an taqlibanî bi-n-najâti marhûmann.

Mon Dieu, comment retournerai-je de chez Toi, déçu, malheureux, alors que ma bonne opinion de Ta Largesse [m’indique] que Tu me laisseras retourner, sauvé et pris en pitié [par Toi].

 

Ilâhî, wa qad afnaytu ‘umrî fi shirrati-s-sahwi ‘anka wa ablaytu shabâbî fi sakrati-t-tabâ'udi minka.

Mon Dieu, j’ai passé ma vie dans l’insouciance de la négligence envers Toi et ma jeunesse dans l’étourdissement de mon éloignement de Toi,

 

Ilâhî, fa-lam astayqizh ayyâma-ightirârî bika wa rukûnî ilâ sabîli sakhatika.

et, mon Dieu je ne me suis pas réveillé durant ces jours où je me fourvoyais à Ton Propos et où je m’engageais sur une voie qui encourait Ton Courroux.

 

Ilâhî, wa anâ ‘abduka wabnu ‘abdika qâ’imunn bayna yadayka mutawassilunn bi-karamika ilayka.

Mon Dieu, je suis Ton serviteur et le fils de Tes serviteurs, me tenant devant Toi, [m’adressant] à Toi en implorant Ta Générosité.

 

Ilâhî, anâ ‘abdunn atanassalu ilayka mimmâ kuntu uwâjihuka bihi min qillati-stihyâ’î min nazharika wa atlubu-l-‘afwa minka idhi-l-‘afwu na'tunn li-karamika.

Mon Dieu, je suis Ton serviteur et le fils de Tes serviteurs, me tenant devant Toi, [m’adressant] à Toi en implorant Ta Générosité.

 

Ilâhî, anâ ‘abdunn atanassalu ilayka mimmâ kuntu uwâjihuka bihi min qillati-stihyâ’î min nadharika wa atlubu-l-‘afwa minka idhi-l-‘afwu na'tunn li-karamika.

Mon Dieu, je suis un serviteur qui désavoue auprès de Toi le peu de pudeur avec lequel il affrontait Ton Regard et qui Te demande pardon, le pardon étant un trait de Ta Générosité.

 

Ilâhî, lam yakun lî hawlunn fa-antaqila bihi ‘an ma'siyatika illâ fi waqtinn ayqazhtanî li-mahabbatika wa kamâ aradta an akûna kuntu.

Mon Dieu, je n’avais pas de force pour éviter de Te désobéir jusqu’au moment où Tu m’as réveillé à Ton Amour et où je suis devenu tel que Tu me voulais.

 

fa-shakartuka bi-idkhâlî fi karamika wa li-tat’hîri qalbî min awsâkhi-l-ghaflati ‘anka.

Aussi, je Te remercie de m’avoir inclus dans Ta Générosité et pour avoir purifié mon cœur des saletés de ma négligence envers Toi.

 

Ilâhî, anzhur ilayya nazhara man nâdaytahu fa-ajâbaka wa-sta‘maltahu bi-ma‘ûnatika fa-atâ'aka.

Mon Dieu, regarde-moi comme Tu regardes celui que Tu as appelé et qui T’a répondu, que Tu as employé avec Ton aide et qui T’a obéi,

 

yâ qarîbann lâ yab'udu ‘ani-l-mughtarri bihi wa yâ jawâdann lâ yabkhalu ‘amman rajâ thawâbahu.

ô Proche qui n’est pas loin de celui qui s’est égaré, ô Généreux qui n’est pas avare envers celui qui espère une récompense de Lui.

 

Ilâhî, hab lî qalbann yudnîhi minka shawquhu wa lisânann yurfa‘u ilayka sidquhu wa nazharann yuqarribuhu minka haqquhu.

Mon Dieu, accorde-moi un cœur dont le désir [de Toi] le rend proche de Toi, une langue dont la sincérité monte jusqu’à Toi, un regard dont l’exactitude le rapproche de Toi.

 

Ilâhî, inna man ta'arrafa bika ghayru majhûlinn wa man lâdh bika ghayru makhdhûlinn wa man aqbalta ‘alayhi ghayru mamlûkinn.

Mon Dieu, en effet, celui qui s’est fait connaître à Toi n’est

pas ignoré, celui qui s’est réfugié auprès de Toi n’est pas trahi et celui que Tu as rapproché n’est pas esclave [de quiconque].

 

Ilâhî, inna mani-ntahaja bika la-mustanîrunn wa inna mani-a'tasama bika la-mustajîrunn wa qad ludhtu bika.

Mon Dieu, en effet, celui qui suit Ta Voie est éclairé, celui qui s’est immunisé par Toi est protégé, et moi, je me suis déjà réfugié auprès de Toi.

 

Yâ Ilâhî, falâ tukhayyib zhannî min rahmatika wa lâ tahjubnî 'an ra’fatika.

Mon Dieu, ne me déçois pas dans l’opinion que j’ai de Ta Miséricorde, ne me voile pas de Ta Bonté [m’en privant] !

 

Ilâhî, aqimnî fî ahli wilâyatika muqâma man rajâ-z-ziyâdata min mahabbatika.

Mon Dieu, accorde-moi, auprès des gens de Ton Autorité, la place de celui qui espère T'aimer davantage.

 

Ilâhî, wa alhimnî walahann bi-dhikrika ilâ dhikrika wa himmatî fi rawhi najâhi asmâ-'ika wa mahalli qudsika.

Mon Dieu, inspire-moi la passion d'une évocation à une autre, l'ardeur dans le plaisir d'aboutir à Tes Noms et au lieu de Ta Sainteté.

 

Ilâhî, bika ‘alayka illâ alhaqtanî bi-mahalli ahli tâ'atika wa-l-math-wâ-s-sâlihi min mardâtika,

Mon Dieu, par Toi, puisses- Tu me faire atteindre la place de ceux qui T'obéissent et l'honorable demeure de Ta Satisfaction,

 

fa-innî lâ aqdiru li-nafsî daf ann wa lâ amliku lahâ naf ‘ann.

car je n'ai pas la force de défendre mon âme et je ne détiens rien qui lui soit utile !

 

Ilâhî, anâ ‘abdukâ-d-da‘îfu al-mudhnibu wa mamlûkuka-l-munîbu falâ taj‘alnî mimman sarafta ‘anhu wajhaka wa hajabahu sahûhu ‘an ‘afwika.

Mon Dieu, je suis Ton serviteur faible et pécheur. Ton esclave repentant, alors ne me place pas parmi ceux de qui Tu as détourné Ton Visage et dont l’insouciance a voilé Ton Pardon.

 

Ilâhî, hab lî kamâla-l-inqitâ‘i ilayka wa anir absâra qulûbinâ bi-diyâ’i nazharihâ ilayka hattâ takhriqa absâru-l-qulûbi hujuba-n-nûri fa-tasila ilâ ma‘-dini-l-‘azhamati wa tasîra arwâhunâ mu'allaqatann bi-‘izzi qudsika.

Mon Dieu, accorde-moi de me consacrer totalement à Toi,

illumine les visions de nos cœurs par la lumière de leur regard sur Toi, jusqu'à ce qu’elles déchirent les voiles de lumière et atteignent ainsi la source de Ta Grandeur, et que nos esprits soient suspendus à la Gloire de Ta Sainteté.

 

Ilâhî, wa-ja‘lnî mimman nâdaytahu fa-ajâbaka wa lâ hazhtahu fa-sa‘iqa li-jalâlika fa-nâjaytahu sirrann wa ‘amila laka jahrann.

Mon Dieu, place-moi parmi ceux que Tu as appelés et qui T’ont répondu, que Tu as remarqués et qui sont tombés foudroyés devant Ta Majesté, avec qui Tu T’es entretenu en secret et qui ont agi pour Toi ouvertement.

 

Ilâhî, lam usallit ‘alâ husni zhannî qunûta-l-i’yâsi wa lâ-nqata‘a rajâ’î min jamîli karamika.

Mon Dieu, je n’ai pas laissé le désespoir prendre le dessus sur ma bonne opinion [de Toi] ni n’ai cessé de garder espoir en la Beauté de Ta Générosité.

 

Ilâhî, in kânati-l-khatâyâ qad asqatatnî ladayka fa-asfah ‘annî bi-husni tawakkulî ‘alayka.

Mon Dieu, si les fautes sont causes de ma chute à Tes Yeux, alors pardonne-moi en raison de la bonne confiance que j’ai en Toi.

 

Ilâhî, in hattatnî adh-dhunûbu min makârimi lutfika fa-qad nabbahnî-l-yaqînu ilâ karami ‘atfika.

Mon Dieu, si les péchés m'ont déchu des actes nobles de Ta Subtilité, la certitude a attiré mon attention sur la générosité de Ton Affection.

 

Ilâhî, in anâmatnî-l-ghaflatu ‘ani-l-isti‘dâdi li-liqâ’ika faqad nabbahatnî-l-ma‘rifatu bi-karami alâ’ika.

Mon Dieu, si la négligence m’a fait négliger de me préparer à Ta Rencontre, déjà la connaissance a attiré mon attention sur la largesse de Tes Dons.

 

Ilâhî, in da'ânî ilâ-n-nâri ‘azhîmu ‘iqâbika faqad da‘ânî ilâ-l- jannati jazîlu thawâbika.

Mon Dieu, si la grandeur de Ton Châtiment m’appelle à l’Enfer, l’abondance de Tes Récompenses m'appelle déjà vers le Paradis.

 

Ilâhî, falaka as’alu wa ilayka abtahilu wa arghabu,

Mon Dieu, c’est à Toi que je m'adresse et c’est Toi que j’implore et que je désire.

 

Wa as’aluka an tusalliya ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn wa an taj'alanî mimman yudîmu dhikraka wa lâ yanqudu ‘ahdaka wa lâ yaghfulu ‘an shukrika wa lâ yastakhifïu bi-amrika.

Je Te demande de prier sur Mohammed et sur la famille de Mohammed et de faire de moi un de ceux qui prolongent Ton Rappel, qui ne reviennent pas sur leur engagement, qui ne négligent pas de Te remercier et qui ne sous-estiment pas Ton Ordre.

 

Ilâhî, wa alhiqnî bi-nûri ‘izzika-l-abhaji fa-akûna laka ‘ârifann wa ‘an siwâka munharifann wa minka khâ’ifann murâqibann.

Mon Dieu, adjoins-moi à la plus splendide lumière de Ta Gloire afin de Te connaître et de me détourner de tout ce qui est autre que Toi, d’être dans la crainte de Toi et plein d’égards envers Toi.

 

Yâ dhâ-l-jalâli wa-l-ikrâmi wa salla-llâhu ‘alâ Muhammadinn rasûlihi wa âlihi-t-tâhirîna wa sallama taslîmann kathîrann.

Ô Détenteur de la Majesté et de la Générosité, que Dieu prie sur Mohammed, Son Messager et sur sa famille, les purs, et les salue de beaucoup de saluts.

 

Cet entretien intime est d’une grande importance, rapportée de nos Imams (pseux), renfermant un conte​nu élevé. Il est bon de l’invoquer avec la présence du cœur et voilà un lien utile sur notre site : http://www.fr.haditv.com/Video/824/10531/MONAJAT-CHAABANIYAH